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Les infections transmises en milieu dentaire, du fait d’une part de leur rareté et d’autre part de la difficulté à les mettre en évidence chez les sujets traités en ambulatoire sont probablement sous-estimées (1). Le risque principal est dû au VIH et aux virus des hépatites B ou C. Il existe également un risque de transmission de certaines bactéries telles que les staphylocoques ou streptocoques à l’origine de surinfections
Mon avis : Une mise au point simple, déjà ancienne, mais toujours d’actualité
(1) Centre de Coordination de Lutte contre Les Infections Nosocomiales (CCLIN) du Sud-ouest. Recommandations pour la prévention du risque infectieux au niveau des cabinets dentaires. Octobre 1996 : 4-10
Méthode : Suivi de cohorte de 650 patients ayant suivi des soins intensifs en cabinets dentaires aux USA et ayant été victimes d’infarctus du myocarde ou d’AVC dans les suites immédiates du soin (de 2002 à 2006). Comparaison à des séries d’accident vasculaire sans soins dentaires. Calcul du surrisque.
Le taux d’accidents vasculaires s’accroît transitoirement dans les 4 semaines qui suivent le soin et retournent par la suite dans la normale. Le sur risque persioste même avec des patients sans comorbidités (diabètes, patient sous aspirine, Avk, etc.).
Source : Minassian C., D’Aiuto F., Hingorani A., PhD; Smeeth L. Invasive Dental Treatment and Risk for Vascular Events, Ann Intern Med. 2010;153:499-506.
Mon avis : étude intéressante : le soin dentaire à travers le mécanisme inflammatoire général et la décompensation qu’il provoque de type stress